Quelque temps avant ma chirurgie, je devais me rendre au CHUM afin de recevoir les résultats du test génétique du cancer du sein. Juste avant d'entrer dans le pavillon, je me suis dit : "Ok, France. . . Regarde à un endroit, au hasard, n'importe où. Ce que tu verras te donneras un indice sur la nouvelle que tu recevras dans quelques minutes." J'ai donc fermé les yeux, puis j'ai tourné la tête vers la droite et vers le ciel. La première chose que j'aperçus en ouvrant les yeux fut un nid d'oiseaux, haut dans un arbre ! Je me suis dit: "Voilà un bon signe !" Et comme vous le savez, j'ai reçu cette journée-là, une très bonne nouvelle.
Depuis, les nids d'oiseaux sont devenus une sorte de porte-bonheur pour moi. J'en vois désormais partout ! J'en ai même vu un dans mon cellulaire dernièrement, dû au reflet de la lumière !
En me rendant à l'université ces temps-ci, j'observe les arbres dans les charmantes rues d'Outremont. Ils sont gigantesques et plusieurs abritent des nids d'oiseaux. Comme j'ai d'autres nouvelles à recevoir prochainement, je me dis que tous ces nids sont des signes.
Avec un peu d'imagination, nous pouvons facilement faire un parallèle entre un nid d'oiseaux et une parenthèse de vie.
Lorsqu'il sera devenu assez fort pour voler seul, l'oisillon quittera son nid pour explorer la vie ! Moi, je fermerai ma parenthèse pour reprendre où j'aurai laissé, mais toujours à la recherche de nouveaux défis.
Ma parenthèse fera toujours partie de ma vie, de mon roman.
Le nid fera toujours partie de l'histoire de l'oiseau, car il aura été, au début de sa vie, essentiel à sa survie.
Le nid d'oiseaux n'est que de passage. Il est nécessaire pour un moment, puis sera abandonné, telle une parenthèse que l'on referme, lorsque le temps sera venu.
À bientôt !